Michel Zarifi & Fanny Zarifi (née Kessisoglu)
Founders of Anglo-French Business & Family Dynasties
An attempt to identify who's who among a vast quantity of C19th and C20th photographs (the majority of which have yet to be located and processed) while there are still people who remember what's what...
For further information on these individuals, see:
Vlasto Family Related Publications
This unsigned portrait of Fanny Zarifi (née Kessisoglu, 1837-1911) oil on canvas, ca. 1857, in the author's collection is similar in size to a portrait of her husband, Michel Zarifi (1819-1891) also in the author's collection though his is not of the same excellent quality as hers.
Fanny Kessisoglu and Michel Zarifi, a lawyer and entrepreneur, were among the first generation of the Constantinople diaspora that followed that of the Chios diaspora.
Little is known about Fanny Kessisoglu, daughter of Theodore Kessisoglu. Though 'Greek' her family appears to have originated in Smyrna and Constantinople though it may also have had roots in Transylvania and princely states of what is now Romania. It was here that the Greek Vlasto families had once held large property and business interests.
According to the author's cousin, Fanny Charles-Roux (née Zarifi) in 1999, the Kessisoglu family may have had a presence in (and have fled from) Smyrna during the 1822 massacres which devastated both Smyrna and Chios.
Judging from the number of Kessisoglu tombs in the Greek cemetery in Trieste, this family certainly appears to have formed part of the 1822 diaspora from the Ottoman Empire which followed the Greek War of Independence, though it may be that there were two apparently separate Kessisoglou families in Trieste.
Not surprisingly Fanny Kessissoglu's daughter Helen Zarifi married a fellow refugee, Ernest-Michel Vlasto, born in Jassy (now Iasi, in what is now Romania). In doing so she followed the almost invariable custom among these families of marrying within the 'community' of close or distant cousins a tradition that endured until soon after World War l. The difference in this case was that the Zarifis were recent arrivals in Marseilles and London and were desperate to make a number of strategic marriages with the principal Chios diaspora families such as the Vlastos, Rodocanachis, Rallis, etc. This they achieved within one generation, thus locking themselves into the dynastic 'system' that ensured that power and prosperity would be shared among small and dynamic communities in Europe's major trading cities.
Michel & Fanny Zarifi first settled in Paris and then moved to London, being among the founding members of the old 'Greek' communities in both these cities. Michel Zarifi founded the London branch of famous French trading group, Zarifi & Zafiropoulo (known as Z/Z see below an extract of an article by Erato Paris).
In later life both Michel & Fanny Zarifi were the subjects of two remarkable portraits by the French pioneer of portrait photography, Felix Nadar, in c.1875 (also in the author's collection). Fanny also appears in at least one photograph among those taken during a summer gatherings at Saltmarsh Castle, England, in 1911/12.
Fanny Zarifi (née Kessisoglu) and her husband Michel Zarifi photographed by Félix Nadar in c.1875. Nadar was the foremost portrait photographer of the day.
I am grateful to the historian Erato Paris for permission to reproduce the following from her essay published in 2002: "Les Grecs de Marseille dans la deuxième moitié du 19e siècle : une perspective nationale et transnationale:
"... Troisième exemple de cet essor commercial des Grecs et d'un réseau international ayant Marseille pour base et siège principal : celui des familles Zarifi et Zafiropulo, liées entre elles par des unions matrimoniales. C'est vers le milieu du XIXe siècle que s'établit à Marseille le comptoir grec Zafiropulo-Zarifi, dite la maison Z/Z. Le chef de la famille Georges Zarifi, de Constantinople, conseiller du Sultan et banquier de l'empire ottoman, également directeur d'une grande maison vouée à l'importation de blé du Danube et de la Mer Noire, décide de partir à la conquête commerciale de l'Ouest. Les frères des deux familles associées vont alors ouvrir des agences de la maison mère Z/Z, de Constantinople à Londres, Liverpool, Odessa, Marseille, Trieste etc. L'entreprise se développera à un rythme tel, qu'elle sera bientôt considérée comme la première maison de commerce dans tout le Proche-Orient. A Marseille, la maison a pris les devants, et le haut du pavé: les deux lettres Z/Z, inscrites sur les sacs de farine, furent connues et popularisées dans tout le midi de la France, et à un point tel, que les Z/Z furent vite appelés " les rois du blé " de l'Orient.
Vers les années 1870 et 1880, l'entreprise de Marseille décide d'orienter ses activités vers l'industrie et la finance, contribuant puissamment à l'essor de Marseille. La maison Z/Z s'associe avec un nombre considérable de grandes sociétés financières et industrielles de la ville. Seule ou conjointement, elle met sur pied la Société Marseillaise de Crédit, L'Immobilière Marseillaise, et la Société agricole et immobilière Franco- Africaine (Enfida). Elle voulut participer dès leur début au développement des Raffineries de Sucre de St Louis, puis de la Cie Française de l'Afrique Occidentale, des Raffineries de Sucre Réunies, et elle s'engage activement dans les Grands Travaux de Marseille, les Chantiers de Provence etc. La famille Zarifi sera fière de dire, quand viendra le temps d'inscrire aux archives ses illustres ancêtres: "C'est l'essor de ces affaires qui firent de Marseille vers la fin du XIXe et le début du XXe le plus grand port méditerranéen et la seconde ville de France".
Silhouettes (Constantinople ca. 1907) of the three Zarifi brothers, Georges, Léon and Stephanos, who founded the great trading and banking empire that extended from Constantinople to Odessa, Trieste, Marseilles, London and Liverpool.
Il faut une nouvelle fois souligner, outre la réussite commerciale et industrielle signalée par une fortune colossale, le respect qu'a inspiré la personnalité de deux membres de la maison de Marseille: Périclès Zarifi (fils du 'patriarche' de la famille, Georges de Constantinople) et son oncle Etienne Zafiropulo. Nous ne citerons que ce passage élogieux d'un journal parisien, où se font entendre les échos des origines gréco-latines de Massalia, aussi souvent relevées dans la capitale que dans la ville port. Ce qui est ici salué chez Périclès, c'est à la fois une réussite sociale et la redécouverte de la longue durée d'un hellénisme ayant migré dans une France certes latine, mais qui n'a jamais renié ses racines grecques:
"Il porte bien son prénom de conquérant, ainsi que son nom patronymique [...] D'ailleurs, il a gagné de nombreuses batailles, plus pacifiques, mais non moins glorieuses. Il n'a jamais non plus reculé devant la lutte et toujours en est sorti vainqueur [...] Né en Grèce, Marseillais d'élection, ses ancêtres fondèrent en Gaule cette vieille cité phocéenne, à laquelle il a toujours été attaché et dont il a favorisé depuis longtemps son développement matériel et moral. Très aimé à Marseille où nul ne l'ignore, il n'est pas non plus un inconnu pour les gens bien informés de la capitale [...] L'ensemble donne bien l'impression d'une nature énergique et bienveillante."
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